La Junte de Galice (gouvernement autonome) projette d’exterminer les
chiens sauvages et les chiens issus de croisement avec les loups de pure
race qui vivent dans la sierra de Barbanza (Galice). L’excuse utilisée
pour justifier un acte tellement aberrant, est celle de protéger la «
faune autochtone ». Cependant, et si nous prenons en compte le fait
qu’une partie de l’économie galicienne provient de l’élevage, il semble
que ceci obéisse plus à une tentative de la part des institutions de
continuer à contenter les éleveurs.
Selon la classe politique, les raisons qui les poussent à commettre
cette atrocité sont « écologiques », mais il est bien connu que les
élites se préoccupent de la nature seulement quand sa conservation est
plus rentable que son exploitation et pillage, chose à laquelle, comme
nous savons déjà, nous sommes habitués.
Notre conclusion est qu’une fois de plus, ce sont les intérêts
économiques des grandes entreprises d’élevage en Galice qui tirent les
ficelles et pour s’en rendre compte, il suffit d’observer que les
métayers de la zone affirment avoir perdu durant les derniers mois plus
de 100 têtes de troupeau, qui seraient mortes suites à des attaques de
loups.
Pour cette « razzia »du loup, les chasseurs placent des pièges depuis
le mois de mars, dans les zones où ces animaux sont les plus présents.
Ces pièges attraperont aussi biens les loups « impurs »( qui seront
assassinés sur-le-champ) que les « purs », auxquels ils assurent poser
un chip de localisation (même si ledit chip sert seulement à les
localiser quand ce sera leur tour de mourir par balles). Une autre
tactique utilisée est de guetter les loups dans les chemins, les attirer
avec de la nourriture et autres appâts, et enfin de les abattre. Je me
demande si, à l’heure de tirer, ils s’arrêteront pour leur demander leur
carte d’identité pour savoir s’ils sont purs ou non.
Fait intéressant à signaler : au même moment où les chasseur sont en
train d’assassiner partout les loups, ils se plaignent constamment de la
présence de plus en plus importante de sangliers, espèce dont la
population est régulée de façon naturelle par les loups. Au lieu de
laisser vivre les loups et de les laisser chasser les sangliers pour se
nourrir et ainsi contrôler leur population, leur solution n’est autre
que d’abattre également les sangliers.
En plus de ce qui se passe en Galice, le ministre de l’environnement,
le fascisant Mr Arias Cañete, a demandé à la Commission Européenne à
Bruxelles, de permettre la chasse au loup aussi au sud du fleuve Duero
(où il est une espèce protégée), sous le motif de que sa prolifération
au sud de ce fleuve « a posé des conflits entre la préservation
d’espèces et le maintien du développement économiques dans les zones
rurales ». Comme vous le voyez, sans langue de bois, il dit que le
développement économique prévaudra sur la conservation d’espèces
animales en voie d’extinction (sachant que ce développement n’existe
pas, car nous savons bien quelle est l’unique économie se développant
dans ce type de cas, celle des classes dominantes).
http://fr.contrainfo.espiv.net/2012/05/14/a-propos-de-la-persecution-des-loups-en-galice/
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