domenica 8 aprile 2012

es fr - SOLIDARIDAD ACTIVA CON LOS HUELGUISTAS ENCARCELADOS


Cuando los políticos tienen miedo de perder toda legitimidad de su poder, reprimen sin escrúpulos; cuando son miles las personas que se enfrentan a su miseria, criminalizan a través de los medios y aplican medidas de castigo, vulnerando los principios de sus propias leyes.

Desde el 29 de marzo hay 3 personas que están en prisión preventiva. Una de estas, Javi, fue detenida cuando participaba por la mañana en un piquete informativo en el barrio del Clot, mientras que Isma y Dani fueron detenidos en un piquete de Zona Universitaria.

Durante toda la jornada de protesta contra la reforma laboral y los recortes se produjeron en Barcelona un total de 56 detenciones, alcanzando la cifra de 79 en el resto de Catalunya.

Algunas de estas personas salieron en libertad provisional después de haber pagado una fianza de 3000 y 4000 euros; otras salieron con cargos y tendrán que ir a firmar a juzgados cada 15 días, semanalmente o dos veces por semana. También hay quien salió de la comisaría después de haber recibido graves palizas de la policía. Un chico, por ejemplo, fue dejado en las puertas de la comisaría con el fémur roto, sin dinero y sin móvil, de madrugada, u otros dos a los que tuvieron que extirpar el bazo debido a los puñetazos y patadas propinadas por los mossos.

Tampoco olvidamos el centenar de heridos a causa de la brutalidad policial, que una vez más los mossos d’esquadra han utilizado. Que tengamos constancia, sólo por las balas de goma hay 20 personas heridas, una de ellas un niño de 4 años y dos se han quedado sin visión.

Los medios de comunicación se han encargado desde el primer momento de estigmatizar las huelguistas y de legitimar la actuación policial: las palizas, el uso de pelotas de goma e, incluso, la vuelta a los gases lacrimógenos. Lo están haciendo para desviar el debate de por qué miles de personas habían salido a la calle decididas en un día de huelga general. Pretenden confundirnos y dividirnos sembrando el miedo, pero las que salimos aquel día, que somos muchas y muchas, sentimos la fuerza de sabernos juntas, de sabernos fuertes y eso ya no lo olvidamos. El 29 de marzo la calle era nuestra y a pesar de que desde la madrugada se produjeron las primeras identificaciones y detenciones, la jornada continuó adelante.

No obstante, pese a la represión y a los abusos policiales que se produjeron aquel día, para muchas de nosotras el balance de la jornada de lucha es positivo: las vías para acceder a Barcelona estaban cortadas, muchos comercios cerraron, centenares de miles de personas no fueron a trabajar, muchas también hicimos huelga de consumo y dimos una respuesta masiva en la calle.

Ahora que tres personas están en la cárcel y que luchamos por su liberación recordamos que decidimos hacer huelga porque estábamos y estamos cansadas que unas pocas personas decidan sobre nuestras vidas, imponiendo unas reglas de juego unilaterales y de arriba a abajo. Desde la privatización de la sanidad y la educación, los desahucios y desalojos de quien no puede pagar un alquiler o una hipoteca a la nueva reforma laboral que permite aberraciones tales como un despido por estar enfermo, el fin de los convenios colectivos o la libre aplicación de ERE… Cada día nos ahogan más, pero también cada día nos engañan menos.

Jurídicamente no se sostiene que por desórdenes públicos se prive a alguien de libertad. Estas situaciones nos aclaran cómo funciona la “Justicia” y en manos de quién se encuentra. Felip Puig, con sus declaraciones y amenazas de restringir el derecho de reunión, endurecer el código penal y fomentar la delación ciudadana, así como el Gobierno estatal como medidas como extender la legislación antiterrorista a los actos de vandalismo urbano, nos muestran que las leyes son herramientas políticas. La decisión de encarcelar a Javi, Isma y Dani no corresponde a aspectos legales sino a unos intereses concretos para paralizar las protestas. Actitudes del mismo cariz se dieron durante la manifestación de apoyo a las encarceladas y detenidas el lunes día 2 cuando los mossos d’esquadra detuvieron un hombre con diversidad funcional, abandonando su silla de ruedas, dejándolo en libertad con cargos de desórdenes publicos esa misma madrugada.

El aislamiento y las amenazas no tienen cabida en la ilusión de encontrarnos

La precariedad pierde su peso cuando nos damos apoyo mutuo

Los recortes nos reafirman en la autoorganización

La represión, incluso el encarcelamiento de nuestras compañeras, no nos detiene cuando partimos de que…

¡SI NOS TOCAN A UNA, NOS TOCAN A TODAS!

¡LIBERTAD HUELGUISTAS ENCARCELADAS!

¡ABSOLUCIÓN PARA TODAS LAS COMPAÑERAS ENCAUSADAS EL 29M!

Grupo de apoyo a Javi del Clot




Solidarité active avec les grévistes en prison
Quand les politiques ont peur de perdre toute légitimité, la répression indiscriminée frappe sans scrupules alors que des milliers de personnes se révoltent face à leur misère. Les politiques criminalisent à travers les médias et appliquent des mesures punitives qui violent leurs propres lois.

Depuis le 29 mars, trois personnes sont en détention préventive. L’un d’eux, Javi, a été arrêté le 29 mars au matin, alors qu’il participait à un piquet de grève dans le quartier de Clot, tandis que Isma et Dani ont été arrêtés lors du piquet de grève de la Zona Universitaria.

Pendant toute cette journée de contestation contre la réforme du travail et les plans d’austérité, il y eu au total 56 arrestations à Barcelone, et 79 dans toute la Catalogne.

Certaines de ces personnes sont maintenant en liberté après avoir payé des cautions de 3000 à 4000 euros. D’autres sont sorties en liberté conditionnelle et doivent se rendre au tribunal pour signer tous les quinze jours, chaque semaine ou deux fois par semaine. Certaines sont sorties du commissariat après avoir été frappées par la police. Par exemple, un gréviste a été retrouvé à la porte du commissariat central en pleine nuit avec un fémur cassé, sans argent et sans téléphone. Deux autres ont dû être opérés de la rate après avoir été frappés à coups de poings et de pieds par les Mossos d’Esquadra.

N’oublions pas non plus qu’une centaine de personnes a été blessée par la brutalité policière. Au moins vingt personnes ont été blessées par des balles de caoutchouc, dont un enfant de quatre ans et deux personnes y ont perdu un œil.

Les médias ont été utilisés depuis le début pour stigmatiser les grévistes et légitimer l’actuation policière: les coups, l’utilisation de balles de caoutchouc et même le retour des gaz lacrymogènes. Tout cela sert à étouffer les causes de la grêve générale et la contestation des dizaines de milliers de personnes qui sont descendues dans la rue. L’objectif est de semer la confusion et de nous diviser, mais la multitude qui s’est manifestée ce jour là a ressenti la force d’être ensemble et cela ne s’oublie pas. Le 29 mars, la rue était à nous et bien que les premières arrestations se soient produites dès le matin, la journée de lutte ne s’est pas arrêtée là.

Malgré la brutalité policière et la répression, pour beaucoup d’entre nous le bilan de la journée reste positif: les principales voies d’accès à la ville coupées, la majorités de commerces fermés, les centaines de milliers de personnes qui ne sont pas aller travailler, la grève de la consommation, et la présence massive dans les rues.

Alors que trois personnes sont en prison et que l’on lutte pour leur libération, nous rappelons que nous avons décidé de faire grève parce que nous ne voulons plus que quelques puissants dirigent nos vies et imposent leurs règles de jeu, unilatéralement et de haut en bas: la privatisation de la santé et de l’éducation, les saisies et les expulsions de logement pour faute de paiement de loyer ou de prêt, la nouvelle réforme du travail qui permet des aberrations telles que le licenciement pour cause de maladie, la fin des conventions collectives ou la libre application des licenciements collectifs, etc. Chaque jour la vis se resserre un peu plus, mais chaque jour nous somme un peu moins dupes.

Les chefs d’accusations de troubles à l’ordre public ne justifient pas, d’un point de vue légal, la détention provisoire. Cela révèle bien comment fonctionne la « justice » et qui en tire les ficelles. D’une part Felip Puig, le Conseiller de l’Intérieur de Catalogne, avec ses déclarations et ses menaces de limiter la liberté de réunion, de renforcer le code pénal et d’encourager la délation citoyenne et d’autre part les mesures gouvernementales qui proposent de passer le vandalisme urbain sous loi antiterroriste, visibilisent que les lois sont les jouets des politiques. La décision d’emprisonner Javi, Isma et Dani ne correspond pas à des impératifs juridiques, mais bien à des d’intérêts spécifiques pour paralyser les protestations. Dans ce même ordre d’idée, lors de la manifestation de soutien aux prisonniers, lundi 2 avril, la police catalane a arrêté un homme en fauteuil roulant, laissant son fauteuil sur le trottoir, et l’accuse également de troubles à l’ordre public.

Leur isolement et leurs menaces n’ont pas leur place dans notre enthousiasme collectif.

Leur précarité ne fait plus peur si l’on s’entraide.

Leurs plans d’austérité réaffirment nos désirs d’autogestion.

La répression et la prison ne nous arrêteront pas si l’on part du principe que…

CHAQUE COUP PORTÉ EST UN COUP PORTÉ À TOUT LE MONDE!

LIBERTÉ POUR LES GRÉVISTES EN PRISON!
ACQUITTEMENT POUR LES GRÉVISTES DU 29 MARS!

Groupe de soutien à Javi de Clot

http://solidaritat29m.noblogs.org/

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