giovedì 1 marzo 2012
Italie : multiplication de blocages et occupations suite à la situation en Val Susa
Italie : multiplication de blocages et occupations suite à la situation en Val Susa
traduit par rebellyon, 27 février
11h. Appel à une grève générale de 24h de la part du CUB Turin (Confédération Unitaire de Base) et de la Confédération des Travailleurs de Base COBAS de la basse vallée de Suse.
11h. Les lycéens de Oulx interrompent les cours et bloquent la station ferroviaire.
11h30. Les No-Tav rassemblés à Bussoleno ont bloqué l’autoroute et la route nationale SS25.
12h. D’après les médecins et les camarades à l’hôpital, Luca risque de mourir. Il est actuellement en coma artificiel.
12h15. Les camarades ont également bloqué la deuxième route nationale de la vallée, la SS24, et cherchent à empêcher la relève des flics d’arriver au chantier. Les flics sont en train de passer par Sestrières.
12h30. Confirmation de la présence d’une quinzaine de No-Tav qui résistent encore à la Clarea.
14h35. Plusieurs témoins ont vu des convois militaires et des blindés partir de Turin.
15h37. Les quinze camarades arrêtés ont été relâchés par la police et ont rejoint Giaglione. Ils confirment que la Baïta n’a pas encore été détruite : elle est encerclée de barbelés.
Un camarade raconte sur Radio Blackout cette journée très difficile. Les policiers se foutaient de leur gueule pendant que le camarade gisait au sol. L’ambulance a mis 50 minutes à arriver.
Ils se sont également moqués d’un camarade en fauteuil roulant qu’on a dû transporter dans nos bras. Sur la route des gorges, il y a trois nouveaux barrages. Les troupes bivouaquent en Val Clarea.
18h. La gare centrale de Rome, Termini, est bloquée. Les manifestants se sont postés à plusieurs endroits de la ville pour occuper les voies de chemin de fer. Dégradation d’un TGV. Parti de la gare, le cortège a ensuite bloqué une place de Rome. Blocage de la circulation. Les manifestations continuent.
A Bussoleno, ce soir les deux routes nationales et l’autoroute sont bloquées, sur l’autoroute les gens s’apprêtent à y passer la nuit. A Bologne, occupation de la gare, blocage des voies. Déploiement important des forces de l’ordre. Un cortège s’est formé, blocage de la circulation.
A Florence, une centaine de personnes ont manifesté devant la préfecture. Banderoles « la vallée résiste, giù le mani della valsusa ». Tentative d’occuper la gare, mais les flics étaient déjà présents, occupation des voies de tram.
A Pise, la gare a été bloquée une quarantaine de minutes.
A Milan, quelques centaines de manifestants sur une place, blocage de la circulation. Cortège de 500 personnes, fumigènes lancés contre la rédaction du quotidien Libero.
A Gênes, une centaine de personnes se sont retrouvées devant la préfecture, avec une banderole « maintenant et toujours, résistance », puis cortège dans les rues.
A Palerme, le secrétaire du Parti Démocrate s’est fait chahuté sous les cris de « honte » et « giu le mani della valsusa » (bas les pattes du val de suse). Gare bloquée pendant une heure par un groupe d’étudiants.
A l’Aquila, rassemblement d’une trentaine de personnes dans le centre historique.
Manifestations à Ancone et Cagliari.
Les sites de la police et des carabiniers ont été hackés (tango down) par Anonymous.
A Bardonecchia, sur l’A32 entre Turin et Susa, une centaine de personnes avec des couvertures bloquent à l’aide de pneus et d’arbres.D’autres personnes partent pour faire un blocage à Oulx, pour empêcher la relève de flics.
Devant l’hôpital où a été admis Luca, des photographes se font malmener.
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TGV Lyon-Turin : des "flash mob" dans tout le pays
La Stampa, 29.02.2012 traduite par Courrier International
Deux jours après le grave accident d’un opposant au chantier d’extension pour le TGV Lyon-Turin dans le Val de Suse (Piémont), la mobilisation de la population s’étend, dans la région mais aussi dans toute l’Italie. Et la tension risque encore de monter, prévient le journal turinois.
Résister, résister, résister. D’abord sur l’autoroute en direction de la France, où le blocus devrait se poursuivre sans relâche jour et nuit, mais pas seulement. Mardi soir, le blocage du périphérique de Turin à l’heure de pointe n’était qu’une répétition générale de ce que l’Italie pourrait connaître dans les prochains jours. "Nous lancerons des actions à l’improviste qui rendront la vie dure à tous ceux qui nous considèrent comme un parc d’attractions ou comme des Indiens à écraser", a déclaré Alberto Perino, l’un des leaders du mouvement qui s’est regroupé sous le viaduc de l’autoroute à Chanoux [à une vingtaine de kilomètres de Chaumont, dans le Piémont, où devait débuter le chantier d’extension du tunnel Lyon-Turin].
Des flash mob donc, et des actions improvisées comme celle organisée par une dizaine de jeunes qui ont bloqué un TGV à Lecce [dans les Pouilles] pendant une demi-heure, ou encore celle qui s’est déroulée sur la route nationale 23, qui mène à la station de ski Sestrières, dans le Piémont....
http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=4782
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