Le chef de la Task Force pour la Grèce visé par des actes de vandalisme
AFP / 16 mai 2012 14h58
BERLIN - Le chef de la task force
européenne chargée d’aider la Grèce, l’Allemand Horst Reichenbach, a été
la cible d’actes de vandalisme, revendiqués par un groupe grec, visant
son domicile et son véhicule à Potsdam, près de Berlin, a-t-on appris
mercredi de source judiciaire.
Le véhicule de la famille a été incendié et il y a eu des jets de peinture sur la maison de M. Reichenbach,
a expliqué à l’AFP Helmut Lange procureur du parquet de Potsdam, joint
au téléphone. Il a ajouté que ces actes avaient été revendiqués par un
groupe grec, sans plus de précision.
Nous condamnons cette attaque isolée sur
un membre de la Commission, a déclaré le porte-parole de la Commission
européenne, Antony Gravili.
Il s’est refusé à commenter les
motivations éventuelles des auteurs. La police allemande a ouvert une
enquête et elle est en contact avec notre propre service de sécurité,
a-t-il ajouté.
Ces actes, survenus dans la nuit de
dimanche à lundi, ont été revendiqués mardi auprès d’un journal
berlinois par un groupe appelé Les amies de Loukanikos, selon l’édition internet du journal Die Welt qui évoque une organisation d’extrême gauche.
Dans un communiqué en cours
d’authentification, ce groupe accuse l’Union européenne d’avoir provoqué
une dégradation extrême du niveau de vie des Grecs, selon Die Welt.
Le parquet de Potsdam a annoncé avoir
ouvert une enquête. Nous en sommes au début de l’instruction, toutes les
pistes sont envisageables, a précisé M. Lange.
Loukanikos est le nom d’un chien présent
dans la plupart des manifestations contre l’austérité à Athènes et
repéré par les photographes de presse, qui est devenu un emblème
planétaire de la contestation sociale grâce au magazine américain Time
qui en a fait une de ses personnalités de l’année.
La Task Force européenne compte une
quarantaine de hauts fonctionnaires chargés de coordonner l’assistance
technique des pays membres pour aider la Grèce à mettre en oeuvre les
réformes destinées à sortir le pays de la crise.
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giovedì 17 maggio 2012
Berlin : l’oppression a des noms et des adresses
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