mercoledì 21 marzo 2012

Philippines : Bidonvilles en résistance


Plus de deux millions de personnes vivent dans des bidonvilles à Manille, soit un cinquième de la population de la capitale. La plupart viennent de la campagne. En arrivant, ils s’installent sur des terrains vides et construisent leurs cahutes. Une loi promulguée en 1992 interdit les démolitions et les évictions sauf si les habitations se trouvent dans des zones dangereuses, si le site est réclamé pour la construction d’infrastructures ou s’il y a une décision de justice.

Dans le cas de Pinaglabanan, un bidonville de huit hectares en plein coeur de Manille, l’éviction a été ordonnée au terme d’un long processus judiciaire initié par les autorités locales. Après des mois de lutte, les habitants du bidonville ont été expulsés pour laisser la place à des bâtiments administratifs. Les habitants, dont beaucoup vivaient là depuis des décennies, ont lutté pied à pied depuis janvier. Pendant que femmes et enfants se réfugiaient dans des abris, les hommes balançaient des cocktails Molotov, des pierres et des bouteilles aux 500 policiers anti-émeutes équipés de canons à eau et de gaz lacrymogènes. Une vingtaine de personnes ont été blessées au total, des deux côtés.

http://www.secoursrouge.org/Philippines-Bidonvilles-en


Filippine: bidonville che resistono

Oltre due milioni di persone vivono nella baraccopoli di Manila, un quinto della popolazione della capitale. La maggior parte provengono dalla campagna: quando arrivano nella capitale, si stabiliscono su un terreno vuoto e costruiscono le loro capanne. Una legge emanata nel 1992, vietava le demolizioni e gli sfratti a meno che le famiglie non si trovassero in zone pericolose o se il sito è richiesto per la costruzione di infrastrutture o per via di una decisione del tribunale.

Nel caso di Pinaglabanan, una bidonville di otto ettari nel cuore di Manila, lo sfratto è stata ordinato dopo un lungo procedimento giudiziario avviato dalle autorità locali. Dopo mesi di lotta, gli abitanti degli slum sono stati sfrattati per far posto a edifici per uffici. I residenti, molti dei quali hanno vissuto lì per decenni, hanno combattuto con le unghie e denti da gennaio. Mentre le donne e i bambini si sono rifugiati nei rifugi, gli uomini hanno lanciato molotov, pietre e bottiglie a 500 poliziotti in tenuta antisommossa dotati di cannoni ad acqua e gas lacrimogeni. Circa 20 persone sono rimaste ferite in totale, su entrambi i lati.(tradotto da NexusCo)

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