venerdì 23 marzo 2012

it fr -Napoli - Perquisito Centro Studi Libertari "Louise Michel"


fonte: indymedia napoli

Nella mattina di martedì 20 marzo, l’atrio di Palazzo Gianturco nel quartiere di Montesanto ha assistito all’invasione di circa 20 loschi figuri: agenti della sezione antiterrorismo della digos (tra i quali almeno 8 in passamontagna), degli artificieri, della polizia postale e scientifica, si sono dati appuntamento per perquisire il Centro Studi Libertari “Louise Michel”. La perquisizione è legata alla denuncia di 16 compagni (tra i quali 11 del “Louise Michel”) per il blocco dei binari dell’Alta Velocità e per un’assemblea pubblica e il corteo non autorizzato in solidarietà ai compagni arrestati per la lotta contro il TAV, manifestazioni avvenute rispettivamente il 28 e il 31 gennaio 2012., La perquisizione è stata effettuata, si legge dal verbale, per recuperare “documentazione, anche informatica, relativa agli episodi criminosi sopra descritti nonché attrezzature e strumenti utili per la preparazione dei documenti diffusi ed i manifesti distribuiti durante i disordini pubblici [...] nonché eventuali schedari anche su supporti informatici e attrezzature costituenti “stamperia clandestina” per la redazione della rivista periodica
“La Miccia”.” Sono stati sequestrati documenti di archivio, bozze di articoli per “La Miccia”, una bandiera, manifesti, riviste tra le più disparate, corrispondenza con compagni in carcere e all’estero, l’hard disk del pc e, addirittura, il router, oltre ad essere state fotografate le due stanze (compreso l’interno del frigorifero), striscioni e manifesti., La perquisizione è avvenuta dopo che due agenti in borghese hanno fermato per strada un nostro compagno (che non è tra i denunciati) mentre accompagnava i nipoti all’asilo., Il fatto che la modalità dell’operazione di polizia sia talmente sproporzionata in rapporto alla “gravità” dei reati che ci vengono contestati ci fa presagire che i servi di regime stiano tramando qualcosa di più grosso, soprattutto alla luce delle recenti esternazioni dei capi della polizia e del Copasir Antonio Manganelli e Massimo D’Alema., Non ci lasceremo intimidire: continueremo per la nostra strada a testa alta.



Anarchici a Napoli


Naples : perquisitions suite à des actions solidaires No-Tav, et contre "La Miccia"

Naples : le centre d’études libertaires "Louise Michel" perquisitionné

Dans la matinée de mardi 20 Mars, l’atrium du Palazzo Gianturco dans le quartier Montesanto a été envahi par une vingtaine de personnages louches : des agents de la section anti-terroriste de la Digos (dont au moins huit en passe-montagne), des démineurs et la police postale et scientifique, se sont donnés rendez-vous pour perquisitionner le « Centro Studi Libertari “Louise Michel” » .

La perquisition est liée à une plainte contre 16 compagnons (dont 11 du local "Louise Michel"), suite au blocage des voies d’un train à grande vitesse, à une assemblée publique et à la manifestation sauvage en solidarité avec les camarades arrêtés dans la lutte contre le TAV, des événements qui ont eu lieu les 28 et 31 Janvier 2012.

La perquisition a été effectuée, selon les procès-verbaux, afin de récupérer "de la documentation, notamment informatique, relative aux actes criminels décrits ci-dessus, ainsi que du matériel et des outils utiles à la préparation des documents et affiches distribués au cours de désordres public [...] ainsi que d’éventuels fichiers, y compris sur des supports informatiques, et autres équipements constituant une « imprimerie clandestine » pour rédiger la revue périodique « La Miccia »".

Ont été saisis des archives, des brouillons d’articles pour "La Miccia", une banderole, des affiches, des revues diverses, de la correspondance avec des compagnons en prison et à l’étranger, le disque dur du PC, et même le routeur, en plus d’avoir photographié les deux pièces du local (y compris l’intérieur du réfrigérateur), des banderoles et des affiches.

La perquisition s’est produite après que deux agents en civil aient arrêté dans la rue un de nos compagnons (qui n’est pas parmi les inculpés), alors qu’il accompagnait ses neveux à la maternelle.

Le fait que le mode d’opération de la police soit si disproportionné par rapport à la « gravité » des infractions qui nous sont reprochées, nous fait présager que les laquais du régime sont en train de tramer quelque chose de plus gros, surtout à la lumière des déclarations récentes des chefs de la police et du Copasir (1), Antonio Manganelli et Massimo D’Alema.

Nous ne nous laisserons pas intimider : nous continuerons notre chemin la tête haute.

Anarchistes à Naples

Ndt : Le Comitato parlamentare per la sicurezza della Repubblica [Comité parlementaire pour la sécurité de la République] est la commission du Parlement italien qui contrôle les services secrets. Massimo d’Alema, chef historique du PD (PS italien) en est le président depuis 2010. Antonio Manganelli, quant à lui, est le chef de la police italienne depuis 2007. Une réforme du Copasir est en cours de discussion.

Retraduit par nos soins de informa-azione, Mer, 21/03/2012 - 10:46

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=4856

Nessun commento:

Posta un commento