giovedì 15 settembre 2011

en/fr-About the nuclear accident in Marcoul, France


The accident in France, yesterday, did not happen in a nuclear power plant EDF. The state keeps repeating to minimize the risk of contamination. On the site of Marcoule, near Avignon, there are two military reactors Celestin (needed to create the tritium used in thermonuclear bombs) ; the old nuclear machine experimental breeder Phoenix, being dismantled (the core is radioactive and contains more sodium and plutonium, highly radioactive and explosive mixture) and other nuclear laboratories, such as Atalanta working on the treatment and the management of high-level radioactive waste and life large, especially those due to the demolishing of nuclear facilities ; the Melox plant, manufacture of MOX fuel (mixed uranium and plutonium) used in many nuclear power plants, including the No. 3 reactor in Fukushima ; and the factory where there was the accident of yesterday : Centraco., considered even by the NSA (Nuclear Safety Authorities), as dangerous.

Centraco is the center of processing and packaging waste relatively little radioactive, short and medium life, including medical (pieces of scrap metal from demolishing operations, for example), from EDF, AREVA and other public and private companies. Centraco is also equipped with a special incinerator for burning 5000 tons/year of such waste, particularly metals, which, having been burned radioactive vitrified before being sent to storage centers, including around Marcoule.

A priori, it is certainly radioactive materials but not fissile, so unable to generate a chain reaction. This is one of the incinerator that exploded. The explosion, in my opinion, is either chemical, not nuclear, unless there has been in the pastilles of plutonium and uranium in sufficient quantities, so that their protective sheath having melted in the heat, they may have in amalgamating, generate some initial chain reaction, acting as a detonator to ignite the gases, particularly hydrogen very present in this type of chemical combustion. In theory, such capsules should not pass the checkpoints, except that, in practice, the thing has already occurred at the plant at La Hague (French Sellafield), in French Normandy, among others, a few years ago.

Otherwise, even without that, there was enough gas pressure suddenly becomes uncontrollable, for reasons already previously unknown or hidden, so that the oven explodes, chemically speaking, immediately releasing its contents: the radioactive particles, also under gaseous form. What kind, how much and how far, for the moment, I do not know. But since the buildings are located where the ovens are not even premises "confined" as those of power reactors (there are just systems of "depression" for, in principle, to fall back if the problem gas responsible for radioactivity to areas of secure storage around temporary incinerators), it is inevitable that there was contamination. The kilns of this type are capable of processing 1 ton of waste each per pass. If the oven was in charge, which is probably the case since Centraco not even talking about the test, that’s a lot of radiation emissions.

The state, therefore, hides the reality, as usual. Under the pretext that there may not have a fission accident (like the one that occurred in Tokamura plant in Japan in 1999), he says he is only a question of industrial accident in the conventional nuclear facility! Similarly, it has already stated that the depleted uranium dirty bombs, used since the first Gulf War, were not nuclear weapons because there was no nuclear fission or fusion !

André Dréan


A propos de l’accident de Marcoul

L’accident d’hier n’a pas eu lieu dans une centrale électronucléaire d’EDF. L’Etat n’arrête pas de le répéter pour minimiser les risques réels de contamination. Par contre, sur le site de Marcoule, il existe deux réacteurs militaires Célestin (nécessaires pour créer le tritium utilisé dans les bombes thermonucléaires françaises) ; plus la vieille machine expérimentale surgénératrice Phénix, en cours de démantèlement (dont les parois de la cuve sont radioactives et qui contient encore du sodium et du plutonium, mélange explosif et hautement radioactif) et d’autres laboratoires nucléaires, tels que Atalante qui travaille sur le traitement des combustibles irradiés et l’étude sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité et à vie longue, en particulier ceux dus au démantèlement des installations nucléaires ; sans compter l’usine Melox, fabriquant du combustible Mox (mélange d’uranium et de plutonium) employé dans de nombreuses centrales électronucléaires, y compris dans le réacteur numéro 3 de Fukushima ; et, enfin, l’usine où il y a eu l’accident d’hier : Centraco., considéré, même par l’ASN, comme dangereuse.

Centraco est le centre de traitement et de conditionnement des déchets relativement peu radioactifs, de courte et moyenne vie, y compris médicaux (des gants à des bouts de ferraille issus d’opérations de démantèlement), en provenance d’EDF, d’AREVA et d’autres sociétés publiques et privées. Centraco est aussi équipé d’un incinérateur spécial destiné à brûler 5000 tonnes par an ce type de déchets, en particulier métalliques, qui, après avoir été réduits en cendres radioactives, sont vitrifiés, avant d’être envoyés vers des centres de stockage, y compris autour de Marcoule.

A priori, ce sont des matières certes radioactives mais non fissibles, donc incapables de générer des réactions en chaîne. C’est l’un des fours de l’incinérateur qui a explosé. L’explosion, à mon avis, est de type chimique, pas nucléaire, à moins qu’il y ait eu dans le four des pastilles de plutonium et d’uranium en quantité suffisante pour que, leur gaine de protection ayant fondu sous la chaleur , elles aient pu, en s’amalgamant, générer quelque réaction en chaîne initiale, jouant le rôle de détonateur pour enflammer les gaz, en particulier l’hydrogène très présent dans ce type de combustion chimique. En théorie, de telles capsules ne doivent pas passer les barrières de contrôle, sauf que, en pratique, la chose s’est déjà produite, à l’usine de retraitement de La Hague, entre autres, il y a quelques années.

Sinon, même sans cela, il a suffi que la pression des gaz devienne brutalement incontrôlable, pour des raisons jusqu’alors inconnues ou déjà occultées, pour que le four explose, chimiquement parlant, libérant immédiatement son contenu : les particules radioactives, y compris sous forme gazeuse. De quelle nature, dans quelle quantité et à quelle distance, pour le moment, je n’en sais rien. Mais dans la mesure où les bâtiments où sont situés les fours ne sont même pas des locaux « confinés » comme ceux des réacteurs des centrales (il y a juste des systèmes de « dépression » destinés, en principe, à faire refluer en cas de problème les gaz chargés de radioactivité vers des zones sécurisés de stockage momentané autour des incinérateurs), il est inévitable qu’il y ait eu contamination. Il faut savoir que les fours de ce type sont capables de traiter chacun 1 tonne de déchets par passe. Si le four était en charge, ce qui est sans doute le cas puisque Centraco ne parle même pas de test, cela représente pas mal d’émissions radiologiques.

L’Etat, donc, cache la réalité, comme d’habitude. Sous prétexte qu’il n’y peut-être pas eu d’accident de criticité (comme celui qui a eu lieu dans l’usine de Tokaimura, au Japon, en 1999), il affirme qu’il n’est question que d’accident industriel classique dans cette installation nucléaire ! De la même façon, il a déjà affirmé que les bombes radiologiques à uranium appauvri, utilisées depuis la première guerre du Golfe, n’étaient pas des armes nucléaires puisqu’il n’y avait ni fission nucléaire, ni fusion thermonucléaire !

André Dréan

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