sabato 12 novembre 2011

Fukushima : le retour d’expérience c’est nous !


Depuis le 11 mars dernier le Japon a été confronté à une série de séismes et un tsunami. Au milieu du désastre ambiant plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima ont successivement explosé, libérant dans l’atmosphère leurs particules radioactives et de nombreux produits chimiques.

Toujours prisonniers de leur culture du mensonge en matière de nucléaire TEPCO, l’Etat japonais et les Etats nucléaristes n’ont eu de cesse dans un premier temps de minimiser les conséquences du drame. Ainsi, des dizaines d’employés de la firme nucléaire nippone sont-ils envoyés sur place pour endiguer la fusion du combustible qui n’est plus refroidi, se transformant à l’occasion, comme leurs prédécesseurs soviétiques à Tchernobyl, en liquidateurs de la catastrophe. Ici comme ailleurs, ce sont des travailleurs qui sont envoyés au casse-pipe, parce que dans cette guerre ci, comme dans toutes les autres guerres, ce ne sont jamais ceux qui décident des guerres qui en meurent ! D’ailleurs au quotidien, au japon comme en France, ce sont des travailleurs précaires, les intérimaires, qui sont les plus exposés aux radiations et contaminations. Au Japon, TEPCO recrute depuis des années des travailleurs démunis, sans attache. Ceux-là sont les principaux sacrifiés de la catastrophe [1].

En quelques jours seulement ce sont des milliers de kilomètres carrés qui sont contaminés, tandis que la situation ne cesse d’être critique. Quelques dizaines d’heure seulement après la catastrophe, des traces de Césium 137 sont déjà trouvées par les russes dans la presqu’île sibérienne proche d’Hokkaido. Aujourd’hui les premières conséquences sont perceptibles sur les liquidateurs, les populations avoisinantes, l’alimentation, l’eau. TEPCO liquide le drame en balançant des tonnes d’eaux contaminées en mer. Et pendant que le Césium 137, auquel il faut 30 ans pour perdre la moitié de sa nocivité, souille les rues de Tokyo, les medias japonais nous claironnent que rien ne se passe de grave.

Alors qu’ils se présentent comme à leur habitude comme d’éminents techniciens responsables, les nucléocrates bricolent à coup de lances à incendies, d’hélicoptères… Le problème, c’est que nous sommes tous et toutes, japonais et japonaises en première ligne, les cobayes de l’expérience en cours, avec toutes les conséquences que l’on devine : malformations, leucémies, attente abominable d’éventuelles conséquences, terres souillées pour des millénaires, déplacements de population, etc.

Autour de la centrale, des dizaines de milliers de personnes ont été appelées à se confiner chez elles. Livrées à elles-mêmes, elles attendent que les autorités les aident. Mais comme une mafia chasse l’autre, sur place, les yakusa, maffia japonaise, organise discrètement l’aide aux sinistrés (source AFP).

Et chacun est sommé d’obéir aux ordres. Parce que comme le soulignaient déjà Roger et Bella Belbéocq au moment de Tchernobyl, la catastrophe discipline, d’autant qu’elle ne laisse au quidam d’autres choix que de s’en remettre aux autorités et experts de tous poils…

A noter qu’en France, des plans de gestion de catastrophe sont aussi étudiés, notamment au sein du Codirpa [2]. La catastrophe c’est la militarisation des conditions d’existence. En plus d’être contaminé, chacun est trié, mesuré, déplacé au gré des interventions expertes. Et, l’on peut présager, si la situation était venue à se dégrader encore un peu plus, comme lors de l’ouragan Katrina de 2003 [3], que si certain-e-s avaient tenté de s’organiser pour survivre en pillant, l’Etat n’aurait pas hésité à tirer !

Bien évidemment, les Etats nucléaristes, associés dans leur entreprise de sauver leurs propres programmes électronucléaires, n’ont eu de cesse de minimiser le drame et de le naturaliser. La catastrophe ne serait due qu’à un aléa sismique. Que ce séisme et le tsunami qui l’ai suivi ait été d’une violence inimaginable et donc difficilement prévisible pour nos spécialistes en sûreté nucléaire ne doit pas nous faire oublier qu’en matière de prédiction nos apprentis sorciers n’en sont pas à leur coup d’essai. A Forsmark, en Suède, en 2006, les systèmes de refroidissement de la centrale avaient déjà flanché. Là, pas de tsunami, mais un court-circuit électrique qui aurait pu provoquer la fusion du réacteur. Au Blayais en 1999, c’est la tempête qui là aussi crée une vague non imaginée par les autorités de sûreté, vague qui envahit la centrale…

Ce jeu terrifiant d’apprentis sorcier se vérifie au quotidien, dans la gestion même du nucléaire. Ce sont plusieurs centaines de ce qu’ils nomment pudiquement « incidents » qui ont lieu chaque années. Certains exposant les travailleurs, souvent les intérimaires, d’autres les populations avoisinantes comme lors des rejets de la centrale du Tricastin dans la Drôme en 2008 [4].

Mais au-delà de ces « incidents », le nucléaire en fonctionnement dit « normal » dissémine déjà la mort. L’excès de leucémies révélé par l’épidémiologiste JF Viel autour du centre de retraitement de La Hague en 95 restera par exemple lettre morte [5], démenti par une étude de commande pro-nucléaire, la commission Sugier. Les exemples sont légions tout comme les moyens plus ou moins subtils de se débarrasser de déchets faiblement ou plus significativement radioactifs : fabrication de casseroles à Feursmetal, dissémination de remblais pour les routes, construction de munitions à uranium appauvri [6]…

Ici comme ailleurs, en matière de nucléaire la main qui contrôle via les autorités de sûreté est la même que celle qui assassine, de l’OMS à l’AIEA en passant par l’ASN [7].

Loin de remettre en cause le désastre ces incidents deviennent une sorte de routine nucléaire. Dès lors, comme pour le Rhinocéros de Ionesco, si d’abord la maladie qui transforme les protagonistes du drame en Rhinocéros préoccupe et inquiète, très rapidement elle devient un décor familier du quotidien.

D’autant plus qu’en matière de nucléaire les conséquences des drames ne se voient pas et sont reportées dans l’avenir et qu’il n’y a d’autres choix que de s’en remettre aux experts ou contre-experts de tous poils et à leurs litanies plus ou moins obscures.

Malgré l’omerta dont les tenants de l’industrie nucléaire recouvre le drame, il semble que la donne est en partie changée depuis la stratégie ouvertement mensongère de Tchernobyl. Au silence s’est substitué le bruit. Très rapidement les autorités nucléaires sur-communiquent sans nier le caractère préoccupant et grave de l’accident en cours. Il n’y a guère que Besson pour maintenir le cap de l’accident maîtrisable… tandis que sous ses yeux pètent un à un les réacteurs, l’urgence consiste à sauver le soldat nucléaire.

La situation est d’autant plus critique que les mesures prises sont dérisoires au regard de la catastrophe en cours. Comment faire avaler la pilule d’iode quand on sait déjà que partout se disséminent les radioéléments à vie longue ?

Prendre la parole et laisser filtrer quelques bribes de la catastrophe pour que les interlocuteur- trice-s ne soient pas les antinucléaires.

Depuis Tchernobyl, les nucléocrates se sont entourés de chargés de communication qui n’ont eu dès lors de cesse de nous faire gober que l’industrie mortifère qui les rémunère grassement serait dorénavant transparente, et d’associer en bon « démocrates » de leurs adversaires à leur entreprise : débats publics, conférences de consensus, commissions d’expertise ou d’information (CORE, Codirpa, Sage…), etc [8]. Entreprise que les plus crétins ou les plus serviles se sont empressés de rejoindre.

Le véritable objectif de cette « perestroïka » est double : regagner la confiance de l’opinion et se donner un verni démocrate d’une part, et d’autre part se présenter de nouveau comme des interlocuteurs responsables. Sarkozy annonce lors de sa visite au Japon fin mars la couleur. AREVA et les nucléocrates français interviendront au Japon et en France. Les dispositifs de sécurité seront renforcés sur les sites nucléaires. Comme pour toute crise, les pompiers pyromanes reprennent les affaires en main.

Fukushima offre également à nos destructeurs de monde l’occasion d’affirmer une stratégie déjà rodée lors de la gestion postaccidentelle de Tchernobyl : nous apprendre à vivre en zone contaminée. Ce n’est plus la possibilité de l’accident qui est niée. L’accident nucléaire est soudainement présenté comme un accident industriel comme un autre, contingent à nos modes de vie, un coût à payer pour que le monde continue de tourner comme il tourne.

Et sur ce marché de la vie amputée, de la sécurité nucléaire à la pseudo-dépollution nos entreprise du nucléaire, d’AREVA à Vinci en passant par Bouygues, se positionnent déjà. La catastrophe est un marché comme un autre.

Et comme après chaque accident majeur, les seuils de contamination et d’irradiation radioactifs deviennent plus difficiles à tenir, leur dernière trouvaille eu égard à l’accident est de relever les seuils de contamination des aliments [9]. Quant à la menace terroriste, elle ne servit il y a de cela quelques mois qu’à élargir l’étendue du secret défense en matière de nucléaire et ainsi faire taire toute opposition.

Le but est bel et bien de faire durer la petite entreprise nucléaire telle qu’elle tourne au désastre. Et Sarkozy , avec le même zèle que ses prédécesseurs de gauche comme de droite, se transforme en VRP du nucléaire et des intérêts économiques colossaux de ses industriels. Et il n’est pas en reste en matière de défense du complexe militaro-industriel nucléaire. Il faut dire que les frontières entre civil et militaire sont souvent bien poreuses.

Le nucléaire c’est un Monde qui dépasse ses simples installations et leur nuisances. Il se prolonge bien au-delà de leur environnement immédiat, des lignes THT, au développement des lignes TGV, en passant par nos décors high-tech, nos villes illuminées, sans oublier bien évidemment le soutien de dictatures qui permettent de récupérer de l’uranium comme au Niger, et les guerres avec leurs menaces atomiques permanentes et leurs résidus d’uranium appauvri.

Avec sa continuation et sa relance il s’agit surtout de prolonger la société qui ne cesse de nous broyer avec ses flux de marchandises et d’énergie, ses OGM, ses nanotechnologies, ses centres de rétention, ses rapports de pouvoir et d’exploitation…

Les tenants du nucléaire tentent de nous faire accepter ces cauchemars comme une fatalité, une sorte de nouvelle religion.

Face au désastre, les écologistes n’en appellent qu’à une meilleure gestion de l’existant et une sortie longue du programme nucléaire.

Le réseau sortir du nucléaire demande la fermeture des centrales les plus vieilles dont le lobby tente de prolonger la durée de vie. Mais quid des autres centrales, de leurs rejets quotidiens et des menaces qu’elles font peser sur nos têtes ?

Europe écologie, suivant en la circonstance la douce pente déjà empruntée par les Verts et ses jeux d’alliances politiciennes, continue de promouvoir des réformes qui ne sont que suites de défaites et de compromis. De l’abstention au Conseil régional de Basse-Normandie en 2004 sur l’EPR au vote de crédits au nouveau pôle de compétitivité nucléaire Nucléopolis basé à Caen en passant par le « 1€ pour ITER, 1€ pour le renouvelable » de la région PACA [10], cette voie n’a pourtant jamais arrêté de montrer son véritable visage. Aujourd’hui encore ils nous proposent une sortie en 30 ans et des audits sur les centrales associant des experts indépendants… comme si le nucléaire entre temps allait soudainement cesser d’être dangereux.

Et tout ça pour que continue de tourner la machine capitaliste et sa voracité énergétique.

Que le moins mauvais des mondes où l’on nous enferme ne nous permette de choisir qu’entre charbon, nucléaire ou éoliennes industrielles montre bien dans quelle impasse nous sommes, et ce à quoi cette écologie nous intime de renoncer : à changer ce monde.

Rien d’étonnant de retrouver dans ces sauveteurs transformés en promoteurs de la gestion du désastre, les écologistes entrepreneuriaux de Greenpeace ou l’hélicologiste sponsorisé par EDF, Nicolas Hulot. Ceux et celles-là ne cherchent pas tant à renverser ce monde qu’à le prolonger un peu plus longtemps et à faire fructifier les marchés juteux du capitalisme vert.

Dès lors, les écologistes d’Etat rivalisent d’imagination avec les nucléocrates pour que surtout tout reste entre leurs mains : du côté des nucléocrates l’acceptation, du leur la contestation. Et les luttes ne sont plus que lobbying, demande à l’Etat, jeu électoral et institutionnel. Ne nous faisons pas d’illusions, ils nous demanderons sûrement de nous mobiliser au moment de la campagne présidentielle tout en propageant aujourd’hui le désert sur le front des luttes antinucléaires. Au sinistre répond le cynisme.

L’autre piège tendu par la situation et dans lequel s’engouffrent nombre d’écologistes sincères est celui d’imposer un référendum. Pas seulement parce qu’il serait organisé dans de mauvaises conditions sous l’égide des medias, tous liés au lobby nucléaire, ni parce que comme le traité européen s’il s’avérait négatif pour le pouvoir, il serait immédiatement remis en cause ; mais surcout parce que cette demande s’intègre parfaitement à la stratégie des promoteurs du nucléaire en ce qui concerne la démocratie et la transparence. Que sur ce terrain les nucléocrates auraient beau jeu de nous offrir un succédané de démocratie via des débats publics, des conférences citoyennes, tout ce fatras publicitaire visant à nous faire taire. Leur démocratie c’est cause toujours…

Face au nucléaire et au monde dans lequel il ne cesse de proliférer, nous n’avons d’autres alternatives que de nous mobiliser. Parce que face au désastre, il ne suffit pas de s’indigner. Les « révoltes arabes » comme les récents mouvements contre les mesures d’austérité en Europe nous ont montré qu’il existe un au-delà de la résignation et que le goût de la liberté reste bien vivant.

Nous auto-organiser dans des assemblées, mettre en place des actions qui permettent de montrer que derrière la machine nucléaire, il y a des hommes et des choix, contrecarrer les gestionnaires du désastre, voilà ce que nous entendons faire et ce que nous appelons à faire partout.

Assemblée antinucléaire de Caen,
Avril 2011.

Extrait de la revue Pas de sushi L’Etat geiger
Caen, octobre 2011
Notes

[1] Le 27 mars 2011, le journal El Mundo révélait dans ses colonnes que le personnel envoyé colmater les brèches des centrales nucléaires nipponnes, en gros nettoyer la merde radioactive, était principalement composé de ce qu’il nomme des sans abris. En fait ces sans abris sont des Burakumins.

Les burakumins sont une sorte de caste inférieure, que l’on pourrait comparer aux intouchables indiens. Ils sont burakumins car dans le passé, certains de leurs ancêtres ont exercé des métiers considérés comme impures par le bouddhisme tel que fabriquant de cuirs ou boucher. Les discriminations à l’encontre des burakumins s’appliquent au quotidien aussi bien dans les liens familiaux et sociaux que dans le monde du travail.

Depuis des décennies la mafia japonaise, Yakusa, est chargée par les industriels du nucléaire et leurs sous-traitants de recruter dans ces basses castes dont les conditions de vie n’intéressent pas la majorité des japonais. Beaucoup meurent de cancers et travaillent depuis toujours dans des conditions épouvantables.

"Les mafias sont des intermédiaires. Les entreprises paient ¥ 30,000 (215 euros) pour une journée de travail, mais l’entrepreneur ne reçoit que 20 000 (€ 142). Les yakuzas empochent la différence », explique Kenji Higuchi, un journaliste japonais qui a effectué 30 ans de recherches et a documenté avec des photos le sort des sans-abris du Japon." (Source : El Mundo) Aujourd’hui ce sont les mêmes burakumins qui sont envoyés liquider les conséquences de la catastrophe de Fukushima. C’est sans doute ce qui participe à expliquer la relative indifférence d’une grande part du peuple japonais à ces nouveaux liquidateurs.

Mais il ne faut pas oublier qu’en France les intérimaires du nucléaires, eux aussi soumis aux taches les plus ingrates de la machinerie nucléaire travaillent eux aussi dans la plus grande indifférence (On peut lire une traduction de l’article paru dans El Mundo ici : http://paris.indymedia.org/spip.php...)

[2] Le Codirpa (Comité Directeur pour la gestion post accidentelle) : Ce magnifique prolongement des programmes COWAM ou SAGE prépare avec l’aide d’écologistes émérites comme l’ACRO (laboratoire indépendant) ou Monique Sené (GSIEN), l’après catastrophe en France. Comment organiser la dépollution, gérer les déchets, dimensionner les indemnisations ? Bref comment continuer à vivre après que le nucléaire ait dévasté une région ou un pays. On voit immédiatement en quoi ce programme n’est qu’un clone des programmes CORE ou ETHOS qui en Biélorussie et ukraine « gèrent » l’après catastrophe. Bien évidemment non pas en remettant en cause les causes même de la catastrophe, le nucléaire et la société qui va avec, mais en travaillant uniquement sur les conséquences de celles-ci. Qui plus est, ces programmes d’après Tchernobyl entendent apprendre aux populations locales à diminuer leurs risques d’exposition et renvoient ainsi la responsabilité des maladies aux habitant-e-s eux-même, qui ne respectent pas les bonnes nomenclatures de protection.

[3] 2005, lire à ce sujet Autour de la « catastrophe » Katrina à la Nouvelle-Orléans, de sa gestion par l’Etat, et de l’organisation collective et autonome pour la survie... note NF
http://infokiosques.net/spip.php?article444

[4] Sur l’incident du Tricastin en 2008 : http://www.criirad.org/actualites/d...
http://www.criirad.org/actualites/dossiers-08/tricastinjuil08/som-tricastin.html

On peut également lire le n°2 de Haute tension, journal du CRAN.

[5] La santé publique atomisée, JF Viel, la découverte, Fevrier 1998.

[6] À l’usine de Feursmétal, dans la Loire, on recycle les ferrailles et on remplit les civières : plus de sept cents accidents du travail en un an, sans compter les maladies et les décès. En prime, les ouvriers ont gagné le droit de traiter aussi les déchets ferreux de la filière nucléaire. C’est ça ou la délocalisation de l’usine…
Source : CQFD n°19, Janvier 2005.

[7] AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) : cette agence internationale sous l’égide de l’ONU cherche à promouvoir l’utilisation « pacifique » de l’énergie atomique.
OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : Institution spécialisée de l’ONU sur les questions de santé.
ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) : Contrôleur officiel du nucléaire en France. Ces différentes instances paraétatiques sont de collusion pour systématiquement nier les conséquences sanitaires du nucléaire, notamment celle de Tchernobyl.

[8] cf. Note 2

[9] Sur cette augmentation européenne des seuils on peut lire un article sur http:// www.lepost.fr/

[10] Sur ces votes on peut lire
Nucléaire : fusion et déraison, article parut dans le n°2 de la revue Z ;
Ni rose, ni vert l’EPR en basse Normandie ? Article disponible sur le site du CRAN - http://www.anartoka.com/cran/ - ; et on peut avoir accès au vote du parlement européen sur : http://bit.ly/5PpHjX et à l’explication risible de vote d’Europe Ecologie sur http://europeecologie.eu
Rubriques

http://www.non-fides.fr/?Fukushima-le-retour-d-experience-c

Nessun commento:

Posta un commento