venerdì 27 gennaio 2012

No-Tav en Val Susa : 52 perquisitions dans toute l’Italie, 26 incarcérations


TGV Lyon-Turin : une quarantaine d’arrestations après les violences de l’été

AFP / 26 janvier 2012 22h06

ROME - Une quarantaine de personnes ont été arrêtées jeudi, dont 26 ont été incarcérées, à la suite d’une enquête de la justice italienne sur les violents heurts qui se sont produits l’été dernier sur un chantier du tunnel du TGV Lyon-Turin dans le Val de Suse (nord de l’Italie).

Plus de 200 policiers ont participé à cette opération qui s’est déroulée dans une quinzaine de provinces italiennes, du nord au sud du pays, visant des milieux d’extrême gauche [les autonomes de l’Askatasuna, de centres sociaux, des étudiants] et anarchistes [de notamment Turin, Bologne, Trento], opposés à la construction de cette ligne à grande vitesse entre l’Italie et la France.

Vingt-six personnes ont été arrêtées et seize autres assignées à résidence pour résistance à un officier public, violences, lésions et dommages. Parmi elles, figure un ex-membre des Brigades rouges de 67 ans, Paolo Maurizio Ferrari.

En fin de journée, des manifestations spontanées de protestation se sont déroulées dans plusieurs grandes villes italiennes comme Bologne, Milan ou Turin.

"Cette opération policière fascisante n’est pas faite seulement contre le mouvement No-Tav (anti-TGV, NDLR), mais pour tous ceux lèvent la tête en ce moment, les camionneurs, les chauffeurs de taxi, les pêcheurs et tous les autres", a déclaré le leader du mouvement, Alberto Perino.

Une manifestation de toutes les résistances est prévue samedi à Turin.

Au moins 188 policiers et carabiniers et une quinzaine de manifestants avaient été blessés lors des affrontements, le 3 juillet dernier, sur un chantier du TGV Lyon-Turin dans le Val de Suse. [mais l’enquête porte aussi sur le 27 juin, expulsion du campement de la Maddalena]

Des échauffourées, très dures, s’étaient déroulées pendant deux heures, avant que les manifestants les plus déterminés ne se dispersent. Cocktails Molotov, pierres, bouteilles remplies d’ammoniaque avaient été lancées sur les forces de l’ordre qui répliquaient avec des grenades lacrymogènes, parfois tirées à hauteur d’homme.

La France et l’Italie ont signé en 2001 un accord pour la construction de la ligne de TGV Lyon-Turin, jugée stratégique pour le réseau européen. Elle raccourcira le trajet entre Paris et Milan à 4 heures contre 7 actuellement, mais elle suscite une forte opposition dans le Val de Suse.

Selon les autorités italiennes, les principaux travaux débuteront en 2013 avec le creusement du tunnel de base et dureront environ 10 ans.

Le coût total de la ligne est estimé à près de 20 milliards d’euros, dont une partie est financée par l’UE.

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=4702

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